Être flexitarien, c’est être végétarien… la plupart du temps. Surnommés végétariens à temps partiel, les flexitariens privilégient une alimentation riche en céréales, légumes secs et végétaux, sans pour autant boycotter totalement les protéines animales. Manger aussi peu de viande que possible, mais de qualité et sans culpabilité, pourquoi pas ? Le budget courses perd du poids, l’organisme en sort régénéré et, surtout, planète et animaux nous disent merci.

Près de 40% des consommateurs américains ont d’ores et déjà adopté ce nouveau mode de vie, engagé mais sans contraintes. Pourquoi ne pas changer notre consommation de viande pour la rendre exceptionnelle ?

Flexitarien demain, chacun son rythme

Aucune interdiction dans le régime flexitarien, mais de petits réflexes à adopter au quotidien : on consomme moins, mais mieux. Libre à chacun, donc, d’adapter son alimentation à son mode de vie !

Certains réservent la viande à une journée par semaine, d’autres la remplacent neuf fois sur dix par du poisson, d’autres divisent les quantités par deux, d’autres encore bannissent viande et poisson à domicile pour n’en consommer qu’à l’extérieur…

Personne ne vous oblige à peser, ni à compter, si vous n’en éprouvez pas l’envie. Le flexitarisme est un régime sur-mesure, à vous de trouver le rythme qui vous convient : testez et ajustez !

Flexitarien au quotidien, chacun son truc

Qui dit régime flexible dit changements doux, plutôt que brusque révolution.

Conservez vos recettes préférées : remplacez simplement, de temps en temps ou aussi souvent que possible, la viande par du tofu, soja, seitan ou simplement des végétaux. Un risotto aux courgettes plutôt qu’au poulet, un chili végétarien plutôt qu’au bœuf, une poêlée de tofu plutôt que de porc…

• Misez sur la qualité, et non la quantité : plutôt 100 g de volaille labellisée et élevée en plein air, que 300 g de bœuf aux origines douteuses.
• Redécouvrez les céréales et légumes secs, dans l’idéal à chaque repas, à mélanger selon les envies et les idées au gré de la journée, pour un équilibre parfait en protéines et acides essentiels !
• Comptez deux à trois portions de laitages les jours où la viande est absente, de préférence au lait de chèvre ou de brebis, à moins de miser sur les œufs : jusqu’à six par semaine, par un ou par deux, à la coque, au plat, brouillés, en omelette, en gâteau… mais seulement deux par semaine en cas de cholestérol.
• Échangez les steaks de bœuf contre des steaks ou galettes de riz, de chou-fleur, de betteraves ou autres idées géniales que vous trouverez facilement sur les réseaux sociaux.
• Testez et découvrez de nouvelles recettes de cuisine ! La cuisine asiatique offre de nombreux choix gourmands sans viande, quant aux recettes végétariennes, elles en surprendront plus d’un… osez, expérimentez et conjuguez les légumes anciens ou céréales oubliées, de l’amarante au millet, pour surprendre les invités.
• N’oubliez jamais la pincée d’épices et la cuillère d’herbes aromatiques ciselées ! Les mille saveurs de la cuisine végétarienne en dépendent et font rapidement oublier la viande.
• Ne vous forcez pas : évoluez en douceur, en allégeant les quantités et le nombre de plats de viande à mesure que vous découvrez comment les remplacer.